Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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Montchamp, cet exemple

26/11/2010 11:39

Montchamp, cet exemple


La trahison décomplexée et supersonique a trouvé son icône

 

par David Desgouilles

 

 

Je me demande si nous n’avons pas un peu trop incité Nicolas Dupont-Aignan à viriliser son discours. L’autre jour, lorsqu’il a accusé Marie-Anne Montchamp de se livrer à de la prostitution politique, il n’a peut-être pas été très inspiré . Il est candidat à l’élection présidentielle et le destin de cette dame ne devrait provoquer chez lui que de l’indifférence. Cependant, cette assertion n’est dénuée de réalité, bien au contraire.

 

Il y a deux ans, j’avais écrit un billet au vitriol expliquant le dégoût que m’inspirait ce genre de trahison. Je n’ai pas changé d’avis. Mais prenons du recul. Marie-Anne Montchamp, la mal prénommée, constitue un exemple. Quelle efficacité pédagogique pour expliquer aux enfants ce que la politique est devenue ! Finalement, je me demande s’il ne faudrait pas, au contraire, la remercier.

 

Qu’on ne me taxe pas ici de naïveté. La trahison a toujours existé et je n’ai même pas été payé pour le savoir1. Seulement, lorsque Jacques Chirac soutient Giscard et devient le traître aux yeux des chabanistes et barons du gaullisme, il le fait avec des raisons politiques 2. Et elles tiennent debout. Et il le fait avec un tempo permettant une lisibilité aux électeurs. Pareil constat pour Nicolas Sarkozy qui passe de Chirac à Balladur en 1993-1994. Même les zig-zags d’Arnaud Montebourg à l’intérieur du Parti Socialiste revêtent une pédagogie pour les militants, une élégance dans le geste3 qui ménagent les apparences. Et les apparences, je suis désolé, cela ne compte pas pour des prunes.

 

Ce qui frappe dans la manière dont Madame Montchamp a rejoint le gouvernement alors qu’elle était la porte-parole de Dominique de Villepin, c’est le côté décomplexé. Et la rapidité supersonique. Voici une dame qui participe au printemps dernier à la création d’un mouvement, République Solidaire, qui a pour but de faire de l’ancien premier ministre l’alternative à un Président de la République considéré comme un usurpateur. Voilà une député pendue à son téléphone de cet été à début novembre pour harceler quelques députés non inscrits afin de les convaincre de rejoindre un groupe parlementaire putatif à base villepiniste, et usant pour cela de termes choisis pour qualifier le Président et sa politique. Et qui finit par accepter un secrétariat d’Etat4 au premier coup de louche sur la casserole de soupe. En cela, Madame Montchamp rend service aux étudiants en sciences politiques des années 2020-2030. Sujet: le début du siècle, règne de l’ambition dérisoire et décomplexée. Appuyez votre démonstration par des exemples.

 

Marie-Anne Montchamp nous rend un autre service. Depuis qu’on a voulu instaurer la parité et qu’on nous expliquait parallèlement que la politique avait besoin du désintéressement, du goût des idées forcément privilégiées par les esprits féminins par rapport aux brutes masculines, guidées par leur surcroît de testostérone, comme dirait Madame Lagarde, on attendait l’exemple, la preuve par neuf, qu’il ne s’agissait là que de calembredaines. Grâce à Marie-Anne, on a l’exemple idéal pour illustrer ce que l’on savait déjà, notre goût pour l’universel ne s’étant pas affaibli avec les années et l’expérience : les femmes savent aussi se comporter en crapules.

 

Grâce à Montchamp, les militants de tous les partis politiques qui font les marchés chaque semaine et qui se font insulter, auxquels on renvoie à la figure d’un geste éloigné de celui, auguste, du semeur, un tract si courtoisement proposé, peuvent mettre un visage sur les raisons de leur souffrance hebdomadaire.

 

Qu’on ne se méprenne pas ! Marie-Anne Montchamp n’est pas la cause des quarante à cinquante points d’abstention qui caractérisent la plupart de nos scrutins. Mais elle en constitue, à coup sûr, la figure la plus emblématique en cet hiver 2010. Cela durera le temps que cela voudra bien durer. Il semble bien que ce genre de personnage ne soit pas isolé dans ce qu’on appelle pudiquement les grands partis à vocation majoritaire. Il ne faudra peut-être pas attendre beaucoup afin que Montchamp retourne dans l’anonymat que son peu de talent mérite pour laisser place à un ou une autre ambitieux(se) décomplexé(e).

 

  1. Quel con !

     

  2. Qui ne sont certes pas les siennes mais celles du duo Juillet-Garaud.

     

  3. Souvenez - vous La Rochelle à l’été 2009 et ce pauvre Moscovici laissé à quai en quelques minutes par le jeune lion bourguignon déjà au service de Martine Aubry. De l’art, messieurs-dames.

     

  4. Ne me demandez pas de quoi elle est secrétaire d’Etat. Pas du chou farci en tout cas. Je m’en souviendrais. J’adore ce plat.

     

 






Tramway : réunion publique

25/11/2010 16:06

Tramway : réunion publique


Réunion publique concernant le tramway. Celle - ci se déroulera à la salle des fêtes d'Hénin Beaumont à 19H00.

Commentaire de Fable socialiste (25/11/2010 16:31) :

2022 : le RER Hénin-Lille entre (enfin) en gare. (Par Pierre Lechat source Dailynord). On avait fini par croire qu’on ne mettrait jamais un pied dedans. N’en déplaise à ses nombreux détracteurs, l’Express Hénin-Lille – ou le « RER » comme on l’appelle plus volontiers – effectuait ce mardi 1er février (2022) son voyage inaugural. Douze ans après avoir été mis sur les rails. Naturellement, DailyNord faisait partie du voyage. En voiture. Petit coup d’oeil dans la rame, personne ne manque à l’appel. Agglutinés sur les banquettes à engloutir les canapés servis par les hôtesses. Les conseillers territoriaux, les élus de Lille-Eurométropole, ceux de la toute jeune Communauté urbaine du bassin minier. Hormis le sénateur Percheron, absent – officiellement – pour incompatibilité d’agenda, tout le gratin local et régional se presse autour de la présidente de la République. Oui, Martine Aubry est venue prendre le train à Hénin. Dans son discours, elle dira combien ce train est « un symbole rapprochant davantage encore l’ex bassin minier de la métropole lilloise ». Qui renforce leur complémentarité quand les uns et les autres, voilà pas si longtemps, étaient animés d’une rivalité. Quand les élus de l’ex Bassin minier jetaient un oeil suspicieux en direction de leur voisine lilloise, craignant son potentat. Avec le Louvre (ouvert en 2013, pour mémoire), dira Martine Aubry, ce train participe à la reconversion de l’ex Bassin minier ; reconversion qui n‘en finit plus trente ans tout rond après la fermeture du dernier puits, justement, à deux pas de la ligne. Car la ligne Hénin-Lille est sensée annoncer plein d’autres chantiers : son prolongement vers Lens dont les crédits viennent enfin d’être votés, la fin des travaux pour la ligne Lille-Dunkerque elle aussi annoncée en 2011, sans oublier les rénovations du Grand Stade et du Louvre à l’horizon 2025-30… Le train qui revient de loin Pourtant, l’Express Hénin-Lille a bien failli rester à quai à tout jamais. Qui se souvient de son inscription au schéma régional des transports en 2006 ? Et du lancement du projet concocté en catimini en 2010 par Daniel Percheron? L’ex président du Conseil régional (2001-2012) avait alors essuyé une volée de bois vert. On lui prêtait des rêves démesurés, un projet démagogique. Parce que le projet manquait cruellement de concertation. Parce qu’il semblait irréaliste, parce qu’il semblait bien trop cher aussi et que ses financements paraissaient pour le moins incertains. Certes, l’arrivée de la gauche au pouvoir en 2012 a vraisemblablement inversé la vapeur et donné un coup de fouet au train jusque-là languissant. Certes, ce train flambant neuf n’a plus grand-chose à voir avec le projet initial. Le tracé a été revu d’abord. Pour se connecter à la troisième gare de Lille à Seclin émergée en 2012 et aussi pour se connecter au tramway Hénin-Lens. Des petits détours qui ont allongé le tracé (33 km contre 30 à l’origine) en même temps que les coûts : 800 millions d’euros évoqués en 2010, plus de 1,1 milliards d’euros avec les nombreux avenants ajoutés. Presque aussi cher que le Grand Stade de Lille ! C’est que le projet de 2010 avait « oublié » quelques menus détails comme les ouvrages d’art pour enjamber les voies, les parkings desservant les gares… Et puis, dans ce genre de chantier, il y a toujours les impondérables qui viennent alourdir la facture. D’aucuns trouveront finalement cet express un peu cher pour ce qui demeure, à leurs yeux, un TER à peine amélioré. Car le projet a un peu perdu de sa superbe au fil des ans. De 17 minutes à l’origine pour effectuer la liaison Hénin-Lille, on est passé à 20 minutes: trop compliqué de faire circuler des trains totalement automatisés roulant à 160 km/h dans des zones parfois très denses. De même que la fréquence (5 minutes annoncées aux heures de pointe en 2010) a aussi été revue à la hausse. Mais aujourd’hui, maintenant que la ligne est ouverte (enfin, pour le commun des mortels, ce sera demain 2 février 2022), personne ne songe à bouder son plaisir. Reste à savoir si ce RER va enfin désengorger le trafic routier aux entrées de Lille.


Commentaire de cimares (27/11/2010 22:28) :

Que cette prévision est triste ! On ne rêve même pas: les mêmes au pouvoir dans 12 ans. Je sais bien que le probabilité est grande, mais tout de même... C'est dire si les écarts entre la région et le reste du pays se seront accentués. On peut aussi espérer du changement comme il y en eut à Arras il y a 15 ans maintenant.


Commentaire de Jean-Eric (01/12/2010 16:08) :

Bon courage à toi ! Dommage que tu te présentes pas.


Commentaire de Jean-Eric (01/12/2010 16:09) :

Bon courage à toi ! Dommage que tu te présentes pas.


Commentaire de DLR CC11ème (01/12/2010 16:50) :

Cher Jean Eric nous transmettrons vos encouragement à Mr Wallerand, car c'est à lui que nous pensons que vous envoyez ceux - ci !





L’horreur irlandaise

25/11/2010 16:02

L’horreur irlandaise


Dans quelques décennies, des économistes se pencheront sans doute avec horreur sur le cas de l’Irlande, ce petit pays passé du statut d’exemple des politiques néolibérales à celui de membre des PIIGS, contraint d’enchaîner des politiques d’austérité absurdes de plus en plus violentes.
L’exemple devenu paria
Il y a à peine quelques années, l’Irlande était montrée comme un exemple à toute l’Europe, avec ses taux de croissance dignes des pays asiatiques, et son PIB / habitant qui était devenu un des plus hauts du monde. Il faut dire que le pays avait suivi le manuel néolibéral à la lettre, en pratiquant le dumping fiscal (12.5% d’impôt sur les sociétés contre plus de 30% en France) et en suivant le mouvement global de libéralisation des marchés financiers. Mais cette belle croissance était un mirage…
En effet, elle reposait aussi sur le passage à l’euro. L’Irlande a « bénéficié » pendant des années d’une politique monétaire totalement inadaptée à sa situation. Le niveau trop bas des taux d’intérêt, conséquence de la monnaie unique, a provoqué un excès d’investissements qui s’est transformé en une gigantesque bulle qui a éclaté en 2008. Si l’Irlande avait conservé sa monnaie, elle aurait sans doute eu des taux plus élevés, moins de croissance avant 2008 mais elle aurait évité la crise actuelle.
Une crise particulièrement grave
La conjugaison d’une imposition faible (qui a poussé beaucoup de banques à s’y établir), avec des taux d’intérêts faibles (imposés par l’euro) était un cocktail explosif qui a abouti à une bulle financière monumentale, soldée par une crise extrêmement violente (le PIB a reculé de 10% de 2007 à 2009). Le pays court le risque d’une déflation comparable à la Grande Dépression des années 30 : la crise a créé des déficits, mais l’austérité budgétaire entretient la crise, et donc les déficits...
Résultat, le chômage s’envole (plus de 13% contre 4% il y a quelques années). Le déficit a atteint 14% en 2009 et dépassera les 30% cette année du fait d’une aide exceptionnelle pour les banques. La dette, encore limitée par rapport aux autres pays européens l’an passé (64% du PIB), va approcher le niveau du PIB dès la fin de l’année. C’est ce qui a mené à la crise financière des dernières semaines, à l’annonce du « plan de soutien » international et d’un nouveau plan d’austérité.
Des saignées successives
Les plans de rigueur successifs agissent comme les saignées pratiquées au Moyen-Age sur les malades. Elles affaiblissent le malade sans le guérir le moins du monde. Le nouveau plan démontre toute la perversité du modèle irlandais puisque la population subit une double peine : baisse des revenus (le SMIC va baisser de 11%, les prestations sociales sont coupées) et hausse des impôts (la TVA passe à 23%). Tout cela alors que l’impôt sur les sociétés ne bouge pas et pour financer les banques !
L’Irlande nous donne l’exemple d’une exploitation inique de l’homme au profit des multinationales. Car les grandes entreprises ne vont pas contribuer à l’effort pour rembourser les créanciers du pays. Ce sont uniquement les citoyens qui vont le faire. Et certains, coincés entre une baisse de leurs revenus et une augmentation des impôts risquent de perdre leur logement. Il faut noter qu’en dehors de l’euro, une dévaluation aurait permis à l’Irlande d’éviter la baisse des salaires…
Oui, ce qui se passe en Irlande est grave. Voici un pays qui démontre que le système économique actuel est aussi inefficace, qu’injuste et instable. Pire, quand vient la catastrophe, il devient encore plus injuste puisque ce sont les petits qui paient pour protéger les gros. Bienvenue dans la loi de la jungle. 
Laurent Pinsolle
 
 





Droit dans le mur

25/11/2010 15:54

Droit dans le mur


Le discours de François Fillon à l’Assemblée Nationale aujourd’hui ne s’adressait en vérité pas aux Français mais seulement aux députés UMP.
L’objectif du Premier Ministre était simple : conforter son ascendant sur sa majorité pour peser davantage face au Président de la République.
Le discours était simple : on continue, on accélère et on accélère dans le mur.
Autosatisfaction sur les trois dernières années et mythification de la réforme pour la réforme. Le tout enrobé de platitudes sur l’intérêt général et la Nation.
Deux contradictions majeures entachent ce discours :
- Tout d’abord, comment revendiquer la poursuite d’une politique qui a échoué ? - Ensuite, comment penser obtenir des résultats sur le front de la croissance et de l’emploi alors même que le Gouvernement revendique sa soumission à l’égard de l’Europe de Bruxelles et de l’Allemagne ?
Je n’arrive pas à savoir si François Fillon est sincère ou cynique. Comment peut-il croire à sa politique alors même que la France est piégée par un euro cher qui épuise ses forces industrielles ?
Je ne suis plus le seul d’ailleurs à le dire, comme en témoigne le remarquable article d’Yves de Kerdrel dans le Figaro d’hier.
Quand on pense que le Premier Ministre se réclame encore de Philippe Seguin, on ne peut que tomber de sa chaise.
Ne remettant pas en cause la politique suicidaire de la Banque Centrale Européenne, le Gouvernement ne peut qu’enfoncer le pays, par ses mesures de rigueur, dans la récession et donc nourrir la colère populaire.
Ce n’est pas en se donnant des postures de père la rigueur sans avoir les moyens de sa politique, que le Gouvernement réussira.
Voilà pourquoi, en conscience, je n’ai pas voté la confiance.
NDA
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Droit-dans-le-mur







Euro : question au gouvernement

24/11/2010 23:10

Euro : question au gouvernement


http://www.dailymotion.com/video/xfr3tc_euro-question-au-gouvernement_news




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